1: La Genèse d'Easy French

Easy French Podcast

www.easyfrench.fm

Votre curiosité est enfin assouvie. Dans cet épisode on vous raconte TOUT, tout depuis le début. L'histoire complète et disséquée de notre rencontre et de la naissance d'Easy French. En somme, la genèse de notre aventure!

Interactive Transcript and Vocab Helper

Subscribe using your private RSS feed to see the transcript and vocabulary helper right in your podcast app while you listen.

Show Notes

Transcript

Intro

0:17 Hélène:
Salut les amis, c'est les Super Nanas d'Easy French. Moi, je suis Hélène.
0:25 Judith:
Et moi, c'est Judith.
0:27 Rita:
Et moi, c'est Rita.
0:29 Hélène:
Alors les filles, comment ça va aujourd'hui ?
0:32 Judith:
Ça va, on est super excitées de commencer. C'est trop cool.
0:36 Rita:
Grave. Enfin.
0:38 Judith:
Ça fait quoi des mois, des années, des dizaines d'années qu'on attend ce moment ?
0:41 Rita:
D'ailleurs, on essaye depuis avant que le podcast n'ait été créé, de faire un podcast.
0:47 Hélène:
Ouais, c'est vraiment incroyable d'en être enfin là. Après beaucoup de péripéties, ça fait tellement plaisir de pouvoir vous parler de cette façon, les amis.
0:56 Rita:
C'est ça. Et comme on vous aime très fort, on a voulu prendre le temps de préparer les choses comme il se doit. On vous en parlera à la fin de cet épisode, pour pouvoir vous présenter des choses de qualité et qui viennent du coeur, comme on sait faire.

On Se Présente !

1:10 Hélène:
Bon les amis, on vous explique un peu qui on est, si vous nous connaissez pas déjà. Donc, comme on a déjà dit, on est tous les trois les Super Nanas d'Easy French. Moi c'est Hélène et je m'occupe comme nous toutes de beaucoup de choses dans ce projet. On est toutes extrêmement polyvalentes. Moi je fais les exercices, aussi les vidéos bien sûr, en tant que présentatrice, modératrice. Je prépare aussi des scripts et je transcris les vidéos. Et je m'occupe aussi de gérer la communauté sur Patreon, principalement.
1:49 Judith:
Et moi, c'est Judith. J'aime par dessus tout présenter, filmer des épisodes, et aussi les monter avec l'aide de Rita.
1:56 Rita:
C'est super. Moi, c'est Rita et moi je je fais des fois des scripts, je monte les épisodes, comme a dit Judith avec elle, je filme des fois les vidéos. Et puis je relis les exercices d'Hélène, l'anglais, je fais la traduction. Et puis je fais à manger à tout le monde ! Non, je blague.
2:12 Judith:
Elle fait pas à manger mais elle mange bien quand même.
2:15 Rita:
Voilà, je mange bien, mais on fait un peu tous la même salade. Voilà.

La Genèse D'Easy French

2:21 Hélène:
Ok, les amis, bon, alors, vous vouliez un podcast, on vous a fait un podcast. Il est là, tout chaud, tout prêt pour vous et on est vraiment ravies de ça, et on va vous expliquer déjà un petit peu pour commencer comment on en est arrivées là. Comment ça s'est passé depuis le début ? C'est une question qu'on nous pose souvent. Comment tout cela a commencé, Easy French, l'aventure, vous trois ? Et c'est ce dont on va vous parler un petit peu aujourd'hui.
2:48 Rita:
La genèse, en un mot, de notre histoire d'amour.
2:52 Judith:
Alors, c'est une histoire qu'on adore raconter, et c'est un peu un coup du destin parce qu'il faut savoir qu'on ne se connaissait pas avant de commencer Easy French. Avant de commencer la chaîne, on faisait toutes des choses différentes. Par exemple, moi j'étais interne en médecine. D'ailleurs je suis toujours interne en médecine. Et toi Rita, tu faisais quoi avant de commencer Easy French ?
3:09 Rita:
Et moi, je venais de finir mon doctorat en Chine, à Shanghai, et j'avais pris une année sabbatique pour chercher du travail dans mon domaine. Donc moi je faisais des mathématiques appliquées à la finance. Et voilà, j'ai pris le temps de pouvoir explorer mon temps, de retrouver mon chéri, ma ville, Saint-Germain-en-Laye. Et puis voilà, j'ai eu tout ça qui m'est tombé sur la tête avec beaucoup de bonheur. Et toi, Hélène ?
3:33 Hélène:
Moi, j'étais encore étudiante, j'étais en master 1 de didactique du FLE. Alors pour ceux qui ne connaissent pas la didactique du FLE, c'est comment devenir enseignant de français langue étrangère, donc j'ai appris à vous enseigner le français. J'ai fait de la linguistique beaucoup, un peu de littérature aussi. Et puis surtout, apprendre toutes les techniques de pédagogie possibles pour aider les apprenants, pour les accompagner le mieux possible dans leur apprentissage de la langue. Et à ce moment-là aussi, quand j'ai rencontré les filles et que tout ça s'est précipité vers une très très belle aventure, à ce moment-là, je faisais aussi un stage dans un collège, près de chez moi dans le dix-huitième arrondissement à Paris, et j'étais stagiaire comme enseignante de FLE pour des collégiens qui venaient de absolument partout dans le monde et qui étaient en France depuis à peu près un an ou même moins d'un an et qui commençaient tout juste l'apprentissage du français. Voilà.
4:33 Judith:
Alors on reprend l'histoire du début. En mars, moi, je vois un un message sur Instagram.
4:38 Rita:
Attends en mars, en mars de quelle année, ? Il faut préciser.
4:42 Judith:
T'as raison. Moi je suis nulle avec les années, je sais pas. 2018, 2019 ?
4:47 Rita:
Non, 2019.
4:48 Judith:
2019. En mars 2019, voilà, je vois un message sur Instagram de Cari et Janusz, via leur compte Easy German. Et ils proposent de rencontrer des gens, ils sont à Paris et ils veulent commencer à faire des vidéos d'Easy French.
5:01 Rita:
Et du coup comment tu t'es sentie par rapport à ce message ?
5:04 Judith:
Alors moi, j'ai tout de suite hyper envie de les rencontrer. J'étais hyper stressée, je me suis préparée, je leur ai écrit un mail en allemand parce que j'étais sûre qu'ils allaient me juger sur mon allemand alors que pas du tout. On s'est donné rendez-vous dans un café, le Carillon, dans le dixième arrondissement de Paris, et on a pris un café. On a parlé et ils nous ont dit écoute, nous, on a très envie de recommencer à faire des vidéos pour enseigner le français, on veut relancer Easy French. Est-ce que ça te tente ? À partir de là, ils m'ont donné un micro, et ils ont commencé à filmer, plus ou moins. Je vous la fait courte. Et toi, Rita, t'avais vu ce même message, non ?
5:39 Rita:
Oui, exactement, alors que moi, je n'avais pas du tout compris tout ça. Moi, je ne connaissais pas du tout Easy German. En fait, l'histoire est un peu folle. J'ai la fille d'un ami à mon Papa qui faisait comme toi médecine, qui faisait son stage à Munich, qui avait appris l'allemand mais qui voulait un petit peu améliorer, perfectionner son allemand qui me demandait si j'avais des conseils à lui donner, sachant qu'elle savait que j'avais étudié l'allemand aussi. Alors je lui dit écoute, j'ai vu par hasard, je crois sur mon feed sur Instagram, des personnes qui enseignent l'allemand, ils ont l'air vraiment cool. Donc j'avais checké leur YouTube. J'avais trouvé ça super sympa et du coup j'avais envoyé à cette personne leur page Instagram et du coup, sur mon Instagram, ils apparaissaient tout le temps, jusqu'à ce qu'est apparu le fameux message que tu as vu aussi toi Judith, ils nous disaient, enfin, ils disaient aux gens de les rencontrer. Moi j'avais pas du tout compris qu'ils rencontraient des gens pour faire des vidéos. Moi, je me suis dit, c'est la bonne occasion pour aller boire une bonne bière et discuter un peu en allemand. Donc j'y allai décoiffée, un beau matin, pour les rencontrer, et je me suis retrouvée avec un micro. Et Janusz derrière moi qui filmait !
6:39 Judith:
Et la bière, elle était bonne ou pas ?
6:41 Rita:
Très très très bonne. Et les vidéos aussi d'ailleurs. Voilà. Et du coup, c'est comme ça que tout a commencé. Quand est-ce que j'ai rencontré Judith ? Voilà.
6:50 Hélène:
Et pour moi, c'était un peu différent parce qu'à l'époque, j'utilisais très peu Instagram, j'étais même pas abonnée à Easy German sur Instagram. Pas du tout. Je les regardais par contre sur YouTube, très très souvent depuis déjà plusieurs années, pour apprendre l'allemand. Et cette année-là, en 2019, j'avais décidé d'aller à Berlin pour la première fois. Je connaissais pas du tout Berlin et je rêvais d'y aller depuis très longtemps et donc j'y suis allée en vacances. Et juste avant de partir, j'ai moi aussi pris ma plus belle plume pour écrire un joli petit mail en allemand, que j'ai fait relire pour qu'ils soit tout bien propre, et je l'ai envoyé à Easy German. Et c'est Isi qui m'a répondu, et qui m'a dit oui, bien sûr, on serait heureux de te rencontrer à Berlin quand tu viendras, ce serait super de te rencontrer.
7:37 Rita:
Isi d'ailleurs, c'est la soeur de Cari.
7:40 Hélène:
C'est ça. Et donc je suis partie à Berlin, dans l'espoir de les rencontrer, pas de filmer une vidéo avec eux, mais simplement de boire un café, de discuter. Et finalement ça n'a pas pu se faire parce qu'il y a eu des problèmes de météo qui ont fait qu'ils ont décaler leur tournage et donc finalement on s'est pas vus. Mais je me suis dit tant pis, ce sera pour la prochaine fois, et c'était effectivement pour la prochaine fois, qui est arrivée très vite parce que seulement une semaine ou deux semaines plus tard, Cari et Janusz ont prévu d'aller à Paris en voyage, justement pour rencontrer des personnes intéressées par Easy French. Ils m'ont donc donné rendez-vous à Paris dans le Marais, au métro Saint Paul, je me souviens très bien, qui est dans le quartier du Marais à Paris. Et c'est là, à la station de métro Saint Paul, que les yeux de Rita et les miens se sont croisés pour la première fois.
8:33 Rita:
On dirait un film bollywoodien. Mais c'est vrai, c'est incroyable parce que c'est le Marais on aime le plus filmer, n'est-ce pas les filles ? Pour des raisons pratiques. Parce que c'est central, mais aussi parce qu'on aime vraiment l'énergie de ce quartier. (Cela dépend des jours.) C'est vrai, et du coin dans le Marais. Mais je me souviens aussi, franchement, de cette première rencontre avec toi Hélène, c'était en juin, je crois, donc de la même année, de 2019. Il faisait beau. On a filmé avec Cari et Janusz cette super vidéo, et je sais que je t'ai regardée, et voilà, je suis tombée amoureuse. (Vous voulez que je vous laisse, c'est ça ?) Mais non, on t'aime fort aussi. Voilà. Et du coup après, c'est quand qu'on s'est rencontrées tous les trois ?
9:18 Judith:
On a fini quand même par se rencontrer toutes les trois. Ce ménage à deux est devenu un ménage à trois, un soir d'été, du coup 2019 ? (Tout à fait !) Toujours ? (Toujours !) Et on s'est rencontrées au café de l'Institut finlandais, cette fois-ci dans le cinquième, sixième arrondissement ?
9:36 Rita:
C'est vrai que c'est le cinquième.
9:37 Judith:
Cinquième, c'est pas comme si c'était mon arrondissement, mais tout va bien. J'y arrive pas avec les dates, avec les arrondissements...
9:45 Rita:
On t'excuse, on t'excuse. Tu es toujours de garde.
9:49 Judith:
Et puis à ce moment-là, ça a bien matché. On discute avec Cari et Janusz et on leur dit qu'on a très envie de monter une équipe toutes les trois. Et puis eux, ils nous suivent, en fait. Ils nous font confiance, ils nous prêtent du matériel, parce qu'on n'avait rien. On n'avait jamais tenu vraiment de caméra. Et voilà, on a décidé de lancer, plus ou moins au même moment, notre chaîne sur YouTube, en tout cas de commencer des vidéos sur leur chaîne Easy Languages, et de lancer notre page Patreon. Voilà.
10:16 Rita:
Je veux quand même préciser, pardon ma Jude de t'interrompre. Je veux préciser quand même que, c'est très important parce que, en tout cas, c'est ma perception de la chose, de ce jour-là, on en parlera après, parce qu'on était quatre en fait, on n'était pas que trois. Mais on parlait entre nous et on se découvrait, parce qu'on avait toutes, ou tous plutôt, rencontré Janusz et Cari de manière, on va dire, séparée, discuté avec eux, et en fait en parlant entre nous, on s'est rendu compte quand même qu'on était assez complémentaires au niveau des compétences qu'on pouvait avoir, des choses qui nous intéressaient. Et bien évidemment, on avait la passion en commun. Et surtout, en fait, j'ai l'impression que notre équipe, elle se montait face à leurs yeux, et je pense que c'était plus que ce qu'ils pouvaient espérer, et il ne s'y attendaient pas. Et je me souviens d'une remarque de Cari là, on était que toutes les trois, dans un petit café, comme ça pas trop loin, si je me trompe pas, du Panthéon, elle nous faisait, mais vous êtes en train de monter une équipe là, ou comment ? Elle avait regardé Janusz genre, mais qu'est-ce qu'il se passe ? Je me souviens, je parlais à Hélène, mais tu es prof de français, mais c'est pas génial ça ? Et toi tu fais ça, et moi je dis moi je fais ça, mais du coup, c'est arrivé à ce truc de l'Institut finlandais après, mais je pense que quand même, ça s'est construit un peu dans nos têtes, et c'est monté petit à petit, quoi, qu'on a commencé à monter l'équipe. Et je trouve ça vraiment formidable personnellement.
11:25 Hélène:
C'est ça, c'est vraiment une sorte de magie qui a opéré comme ça sous nos yeux. C'était aussi pour nous un peu une surprise cette rencontre, ces intérêts en commun, cette passion en commun qu'on avait alors qu'on venait de milieux très différents, qu'on avait pas du tout fait les mêmes études, on se connaissait pas, on n'habitait pas à côté. C'était vraiment une rencontre complètement due au hasard et assez magique.
11:52 Judith:
Je suis bien d'accord. Et comme tu l'as mentionné rapidement Rita, quand on a commencé, on était effectivement quatre. On était avec Soykan, un garçon complètement passionné par les langues et qui étudiait à ce moment-là le mandarin à l'INALCO. Coucou Soykan, si tu nous entends. Et à partir de décembre, il a décidé de se concentrer sur ses études. Et c'est vraiment à ce moment-là qu'on s'est retrouvées toutes les trois les Super Nanas d'Easy French, et que l'aventure a réellement commencé.
12:21 Hélène:
C'est ça. Et au début de cette aventure, ce qui a permis de vraiment nous souder en tant qu'équipe et aussi de nous souder au groupe Easy Languages, c'est qu'on est parties quatre jours à Cologne, en Allemagne. Déjà, ça a commencé par la rencontre avec Juan, qui faisait à l'époque Spanish. Donc on a commencé à se lier un peu personnellement avec le groupe Easy Languages, parce qu'on l'a accueilli à Paris, on a pris le train avec lui pour Cologne, et à Cologne, on a retrouvé tout le monde, à la fois Cari et Janusz qu'on avait déjà rencontrés à Paris, et puis tous les autres membres d'Easy Languages, et c'est qu'on a appris énormément de choses. Pendant ce petit séjour, on a retenu beaucoup de choses, et peut-être qu'il y en a d'autres qu'on n'a pas retenues. Mais en tous cas, ça a été une expérience qui nous a forgées, je pense. Qu'est-ce que vous en pensez, vous ?
13:10 Rita:
Mais complètement. Moi, ce qui m'a le plus frappée, bien évidemment, c'était la rencontre humaine, le fait d'avoir des gens un peu de partout, des gens qui parlent des langues diverses, mais qui ont cette passion en commun. Des personnes qui ont cette envie de pouvoir représenter leur langue, l'enseigner. Nous du coup, on était très fières de pouvoir représenter la nôtre, la langue française, apprendre des choses, bien sûr, les workshops, enfin tout ce qu'on a eu avec eux, les pratiques, l'entraînement, les échanges de connaissances. Mais surtout, je pense, quelque chose dont Jude parlera en particulier, qu'on a ressenti toutes les trois, plus encore elle, si je ne me trompe pas. Mais c'est vrai que on était assez fières grâce à ça. C'était que... ? Jude ?
13:50 Judith:
Oui, comme tu dis, on a appris énormément de choses. Et c'est vrai que pendant ces quatre jours de formation, on s'est rendu compte que toutes les autres équipes, Easy English, Easy German, Easy Greek, Easy... tout ! Avaient plus ou moins tous dans leur équipe des gens qui étaient formés professionnellement dans le domaine de l'audiovisuel, du digital, du graphisme, je pense notamment à Easy Italian. Nous, pas du tout, mais vraiment pas du tout. On n'était pas du tout de ce milieu-là. La chose en fait qui nous rassemblait, c'était l'amour des langues, et de les apprendre, et aussi de les transmettre. Et donc effectivement, oui, je pense qu'on a eu beaucoup de courage de se lancer dans ce beau projet, et on s'est rendu compte aussi qu'on allait avoir besoin de faire les choses à notre sauce, de se démarquer et de mettre beaucoup de nos personnalités dans ce projet.
14:39 Hélène:
On s'est vraiment rendu compte de ça. Et puis on a appris beaucoup de choses en très peu de temps, grâce à une équipe vraiment super qui est composée de gens qui ont beaucoup, beaucoup de connaissances, comme disait Judith, dans le domaine du digital, de l'audiovisuel, des connaissances que nous n'avions pas du tout à l'époque. Et ils étaient vraiment prêts à essayer de nous transmettre tout ce qu'il savaient. Et donc, moi personnellement, j'ai été assez rapidement à l'aise avec eux pour apprendre. Je sais pas vous les filles, mais moi j'ai trouvé que c'était un environnement, en tout cas à ce moment-là à Cologne, vraiment agréable pour apprendre et en même temps pour apporter notre personnalité. Et pour aussi apporter notre pierre à l'édifice. Même si on venait tout juste de commencer, on avait quand même beaucoup de choses à partager déjà avec ces gens-là et c'était assez... Vraiment, ça nous a beaucoup apporté, je pense.
15:26 Rita:
Complètement. Puis c'était très émouvant. Même à la fin, les adieux, moi je me souviens, y avait Easy Catalan qui partait, Easy Turkish, on avait adoré l'équipe, tout le monde. Easy Russian... Tout le monde était tellement sympa qu'on avait du mal à se dire au revoir alors qu'on avait passé certes quelques jours ensemble, mais on se connaissait pas tellement, au départ. Et puis moi, j'étais encore plus émotive parce que j'étais enceinte. Donc j'étais avec mon petit gros bidou à Cologne et je me sentais vraiment mais forte, entourée déjà de mes deux amies, donc mes deux coéquipières que vous êtes. Et puis après, de rencontrer encore des gens bienveillants autour, qui ont envie, comme vous dites, de nous apprendre des choses, j'étais beaucoup plus motivée encore et partie pour en découdre ! Non, pour pouvoir vraiment tout faire pour que ça fonctionne et qu'on continue à vivre cette aventure de manière très magique. Voilà.
16:15 Hélène:
Ouais. Et après Cologne, comme a dit Rita, on était encore plus motivées, encore plus prêtes à se donner à fond. Grâce à l'aide d'Easy Languages, on a continué à filmer des épisodes à un rythme régulier à partir de ce moment-là, toutes les trois, à fond, comme maintenant, ça n'a pas changé. Mais bon, après, est-ce que pour autant on peut dire que cette aventure est depuis le début un long fleuve tranquille ?
16:40 Judith:
C'est vrai qu'on fait un peu miroiter que la magie a opéré, que pouf, tout est arrivé, tout s'est bien passé, tout était parfait. Mais il y a eu pas mal, je dirais même beaucoup de couacs. Alors au début ça a été vraiment sur le plan technique, au niveau du matériel. Il y a une anecdote qu'on adore raconter, c'est l'anecdote de l'épisode sans le son. On a filmé tout un épisode, en hiver, alors qu'il faisait super froid, et on s'est rendu compte à la toute fin, au moment on veut juste vérifier un peu ce qu'on a dit dans l'outro, que le micro n'était pas allumé. Donc on a filmé tout un épisode avec un micro éteint, et voilà. Et le plus fou dans cette histoire, c'est qu'il nous a fallu peut être deux minutes après s'être rendu compte de ça pour tout simplement se dire c'est pas grave, on y retourne. Et on a refilmé un épisode avec le sourire. Vraiment, c'est vrai, avec le sourire. Et puis ça a été un épisode qui a en plus très bien fonctionné. Voilà, mais oui, effectivement, c'était très compliqué parce qu'à ce moment-là, moi je commençais mon internat de médecine, donc j'étais sous l'eau à l'hôpital. Hélène, elle allait encore à la fac. Elle écrivait son mémoire, elle donnait des cours de français. Rita, elle était enceinte. Enfin, c'était compliqué, non ? Rita, tu te souviens de toutes les choses qui nous sont arrivées, au début, quand on a créé notre aventure ?
18:00 Rita:
Plein, plein, et pas qu'au début. On apprend bien évidemment, on essaie de pas refaire les mêmes erreurs, mais on a toujours des choses qui se passent. Là, je me retiens, parce qu'il se passe toujours des choses. Dernièrement, on a eu des petits couacs aussi. Mais c'est vrai qu'à ce moment-là en particulier, pour revenir, donc, sur ce point dans le temps, à ce moment précis, j'étais enceinte jusqu'au bout, et je me souviens que je devais dans une semaine... C'était pas la semaine j'étais prévue, enfin j'étais censée avoir ma fille. Mais j'étais en train de finir une vidéo, l'éditer, et j'ai commencé à avoir mes contractions. Mais je me souviens qu'il était seize heures de l'après-midi, j'étais devant, et puis on se bombarde toujours de messages sur Whatsapp, donc j'étais tout en train de tenir au courant les filles, forcément, de ce qui se passait. Mais j'étais bon, j'ai des contractions. Je commençais à noter les minutes pour savoir si ça se rapprochait. J'avais quand même des douleurs, mais j'étais à fond sur finir la vidéo. J'adorais ce que je faisais. Et puis quelque part j'avais pas tellement envie d'aller à l'hôpital ! Donc je faisais tout pour pas y aller. Et en fait, j'ai fini de monter la vidéo. Et puis je suis allée tranquillement, à vingt-et-une heures, vingt-deux heures, à la clinique pour accoucher. Voilà.
19:06 Judith:
Je crois qu'on était toutes les trois la tête vraiment dans le truc, je crois qu'on s'est même pas rendu compte, parce que si on s'était rendu compte, je pense qu'on t'aurait dit Rita, t'arrêtes, tu vas à l'hôpital, on réalisait même pas, en fait.
19:16 Hélène:
Je me souviens lui avoir dit quand même, timidement (Ouais), peut-être que ce serait le moment de lâcher un peu l'ordinateur. (Ouais !) Mais oui, c'est vrai que t'étais tellement à fond dans ce que tu faisais, que pour toi c'était important vraiment de finir ça. Et donc...
19:31 Rita:
Ouais et puis surtout, je me souviens, mon chéri quand même qui commençait à me dire bon, bah, t'es gentille, mais là, hein... Au début il était tout timide comme toi Hélène, tu vois, genre, oui, d'accord, je comprends. Et toi tu étais là, je pense que tu m'avais proposé aussi, avec Jude, si tu veux, on finit le montage, on voit ce qu'on fait, c'est pas le plus important, c'est bébé. Moi j'étais oui, je comprends, mon bébé, c'est plus important, mais là, je me sentais très bien de finir, donc je ne réalisais pas l'importance de la chose, quoi. Et puis jusqu'à ce que mon chéri, à vingt-et-une heures me dise non mais là, c'est bon, c'est fini, tu as fini la vidéo, on y va, on rigole plus, je veux avoir ma fille, moi, et qu'elle soit en bonne santé ! C'était comique. Et puis voilà, vous preniez de mes nouvelles. C'est surtout ce que je trouve touchant, c'est qu'on travaille ensemble, mais on n'était pas que collègues. Vous avez suivi tout mon accouchement avec moi, quoi, par messages.
20:12 Hélène:
C'est vrai que oui, on suit toujours les événements, les événements importants des unes, des autres, et celui-là particulièrement, et je m'en souviens très bien. C'était vraiment un beau moment qui a soudé notre équipe aussi, d'être proches dans un moment comme ça, oui. Et ça montre, cet événement, ça montre vraiment à quel point Easy French est ancré dans nos vies, fait partie de notre vie, de notre quotidien. C'est vraiment tout le temps. On est avec vous tout le temps, que ce soit sur YouTube, que ce soit sur les réseaux sociaux, ou même juste dans notre tête, on pense à vous et on pense à être pour vous enseigner le français, pour échanger avec vous en français, autant que possible. Et c'est comme ça aussi qu'on a voulu vraiment commencer ce podcast, pour être encore plus présentes dans votre vie. Venir vous chuchoter à l'oreille...
21:05 Judith:
Dans votre bain...
21:07 Rita:
Français...
21:08 Hélène:
Partout vous allez, voilà, vous entendrez nos voix. Si vous en avez envie, bien évidemment.
21:14 Judith:
Et même si vous en avez pas envie. Et alors du coup, comment ça va se passer, ce podcast ?

La Structure Du Podcast

21:21 Hélène:
Comment ça va se passer, ça, c'est vraiment une question importante. Je pense que vous attendez tous la réponse. Donc on vous a concocté un super programme pour que toutes les semaines, on puisse discuter avec vous d'un sujet en particulier, qu'on trouve intéressant, qui nous plaît, qui nous parle, qu'on a envie de partager avec vous. On va aussi bien sûr instaurer une petite minute culturelle là, on va essayer de vous faire voir, de vous faire entendre plutôt, tout ce qui est typiquement français, en termes de culture, donc, par exemple, vous parler d'artistes, de films, de séries, de tout ce qui se passe sur la scène culturelle, que ce soit actuelle, ou que ce soit plus ancienne, en France, pour vous donner un petit peu un goût de notre vie, de la vie culturelle, pour nous, ici en France, à Paris.
22:11 Judith:
Et comme on a aussi envie de s'amuser, on a prévu quelques petits jeux, que ce soit entre nous, ou même avec vous, par le biais des commentaires du podcast. Mais ça, on vous en dit pas plus. Il faudra écouter les épisodes prochains pour comprendre tout ça. Et puis parce que les Français râlent et c'est une réalité, on a aussi décidé de parfois vous parler un peu de ce qui nous agace, que ce soit en France ou dans le monde, et aussi de partager des choses qui nous rendent heureuses. Voilà. Mais en tout cas, effectivement, on a envie que ce soit un terrain d'échange, un moment on peut lire aussi vos commentaires, répondre à vos questions, donc surtout surtout, n'hésitez pas, autant que vous pouvez, à commenter sous ce podcast, on a très très envie d'échanger avec vous.
22:57 Rita:
Et puis surtout, n'hésitez pas à partager avec vos amis si vous aimez vraiment ce qu'on fait. C'est important pour nous. Ça nous soutient déjà, et tout notre travail, que vous partagiez ce podcast, nos vidéos également, que vous likiez, que vous vous abonniez, mais surtout aussi pour faire découvrir la langue française, peut-être à des gens qui commenceront à apprendre la langue avec nous. Donc voilà, n'hésitez pas, faites-le.
23:21 Hélène:
Oui, faites-le si vous en avez envie, discutez avec nous, et aidez-nous à nous améliorer, parce que tout ça, depuis le début, même si ça fait trois ans, c'est un processus. Il y a encore des couacs, on travaille à s'améliorer tout le temps. Et ce qui nous aide beaucoup pour ça, c'est vous bien sûr, vos feedbacks etc., et aussi la solidarité de notre équipe. On est vraiment très soudées, on est devenues des super copines, les Super Nanas, super copines. On partage énormément, on se parle tous les jours, que ce soit pour Easy French ou tout simplement parler de notre vie perso. On se voit très souvent, même en dehors du travail. Et on fête d'ailleurs nos anniversaires ensemble.
24:04 Rita:
Tout à fait, et pas que les anniversaires.
24:06 Hélène:
En fête tout ! (Tout !) Voilà, donc on espère que cette très très belle aventure de nous trois, et cette belle aventure avec vous continuera, qu'elle sera longue, qu'elle sera belle, et on est vraiment très très heureuses de lancer ce podcast pour faire vivre cette aventure encore plus.
24:24 Judith:
Nous on a la caméra, et moi je vois Rita qui est pas loin de verser une petite larme. Je te vois.
24:31 Rita:
Non, mais pas du tout, c'est l'allergie, c'est le printemps aujourd'hui.
24:32 Judith:
Donc en trois ans, je savais pas, t'es allergique au pollen.
24:37 Rita:
C'est ça, été comme hiver ! Non, je suis émue, je suis émue parce que c'est vrai qu'on parle de choses quand même personnelles, et qui prennent une part importante de nos vies, donc... Et puis on a envie toutes les trois de très bien faire et de faire plaisir aux gens et je pense que c'est ce qui nous meut. Voilà, et nous émeut, du coup.
24:57 Hélène:
Exactement, ça a la même racine, d'ailleurs, si je dis pas de bêtises, les verbe "mouvoir" et "s'émouvoir".
25:02 Rita:
Waouh, on en apprend toujours avec notre super prof ! Bon alors le mot de la fin, peut-être, quand même ?
25:10 Judith:
Ça a l'air déjà dur de dire au revoir.
25:14 Hélène:
Bon, on vous dit pas au revoir, en fait. On vous dit à tout à l'heure !
25:19 Judith:
Pour le deuxième épisode.
25:21 Rita:
Le deuxième épisode, c'est ça. On vous embrasse, du coup. Et à très vite.
25:24 Hélène:
Ouais, gros bisous les amis.